TOLÉRANCE SOCIÉTALE : DROITS ET DEVOIRS  

Réflexion : Avril, Mai, Juin 2024

Quel que soit le pays et la ville où l’on vit, il est possible de s’avancer en disant que tout lecteur ou lectrice a certainement constaté qu’il est souvent difficile d’être tolérant envers les autres et que dans bien des cas, il est nécessaire de faire des concessions pour arriver à une certaine forme d’harmonie relationnelle.

Sur le plan social, on va parler en langage moderne d’«accommodements ». Il faut cependant rappeler que cette pratique a toujours existé et le propos de cette petite réflexion n’est pas d’en débattre, mais d’aborder les principes qui en sont les bases, c’est-à-dire le droit à la différence, mais aussi celui du devoir d’interférence et du dialogue. Personne ne peut contester le fait qu’une société est composée d’éléments différents et que c’est leur proximité et les échanges qui existent entre eux qui provoquent une dynamique sociale. Cependant quand certains éléments sont trop différents par rapport à la majorité ou encore que les revendications qu’ils font sont vécues comme une menace pour la majorité, il y a risque de conflit. On a beau parler de tolérance et de bonne volonté de la part de la majorité, il ne faudra plus grand-chose pour que le groupe minoritaire soit arrêté dans ses revendications et incité à respecter le cadre général de la société dans laquelle il veut évoluer, car le « seuil de tolérance » de cette dernière a été atteint. Ceci dit, la différence étant reconnue d’un côté comme de l’autre, il va falloir dialoguer et développer les interférences entre les deux groupes afin que la société qu’ils constituent ensemble puisse fonctionner positivement. Il reviendra au groupe minoritaire, même si cela lui déplait, de reconnaître comme fondamentales les valeurs de la majorité et cela est encore plus vrai dans le cas où le groupe minoritaire est composé de nouveaux arrivants. Du côté de la majorité, sans parler de faiblesse, il lui faudra intégrer et digérer les apports nouveaux que propose la minorité. Comme toute société est régie par des codes, des règlements ou des lois, il appartiendra aux législateurs et aux gouvernements en place de donner une légalité à ces changements, mais attention, il faut bien penser que rien n’est immuable et que ce que l’on décide comme bon aujourd’hui ne le sera peut-être plus demain. L’univers et les sociétés humaines sont en perpétuelle évolution et il existera toujours des groupes de pression assez actifs pour solliciter et vouloir que de nouveaux changements sociaux soient reconnus comme faisant partie de la dynamique sociale. C’est ce à quoi nous assistons actuellement.

RACISME ET DIVERSITÉS

Brèves réflexions

Chronique de janvier, février, mars 2024

Il y a une expression bien connue au Québec qui traduit les nuances que l’on peut apporter à la notion du racisme. En effet, quand une personne vous dit : « moi je ne suis pas raciste … mais … », elle vient d’exprimer tout haut ce que la majorité des humains pensent. Le racisme dans une définition rapide est simple n’est nul autre que le rejet de l’autre parce qu’il appartient à une autre « race ». Si celle-ci se définie par la couleur de la peau, cette dynamique s’applique des blancs envers les noirs ou les jaunes, mais aussi des noirs envers les jaunes ou les blancs, et des jaunes envers les noirs ou les blancs, etc.

La notion de race est bien souvent à relier en premier à des variations morphologiques des humains, mais aussi à des différences culturelles de tous ordres et principalement religieux ou encore de hiérarchie et de valeurs sociales. Il faut également dire que tout groupe social va lui-même se définir avec ses propres règles, ses propres idéologies bâtissant progressivement un espace propre qui va se différencier de celui d’à côté, qui lui aussi va évoluer dans sa concrétisation en se définissant suivant des objectifs qui lui sont spécifiques.

On peut facilement comprendre que cette évolution naturelle des groupes humains et sociaux dans des directions différentes ne pose pas de problème tant et autant qu’ils ne se rencontrent pas et surtout tant et autant qu’ils n’ont pas la nécessité ou l’obligation de vivre sur un même territoire. Cette dernière situation est bien plus fréquente qu’on ne le croit.

A ce sujet , sans vouloir ouvrir une polémique, mais seulement provoquer une réflexion personnelle penser au Canada. Voilà un pays dont les valeurs sociales se veulent fondamentalement antiracistes, mais qui dans les faits a été fondé et bâti à partir de notions racistes. Il ne faut pas oublier que lorsque l’on parle du Canada, on parle à la fois des deux Peuples fondateurs, les Français et les Anglais, des Premières Nations des peuples autochtones, des Nations Acadienne et tout dernièrement Québécoise sans oublier que de nos jours les immigrants sont classés en communautés ethniques, c’est à dire raciales, et que l’on parle de minorités visibles, faisant allusion directement aux différents types de couleurs raciales. Alors compte tenu de ces quelques remarques un observateur extérieur peut se demander comment le Canada peut parvenir à être un pays non raciste. Cependant ce même observateur pourrait se faire dire qu’en fait le Canada est un exemple parfait de pays où la diversité raciale et culturelle se rencontre.

C’est d’ailleurs très certainement pour cette raison que le Gouvernement du Québec a posé sa candidature pour que Québec soit officiellement le siège du bureau de l’UNESCO sur la diversité culturelle.

LES TROIS « ÉTAPES CLÉS » DE LA VIE

Chronique octobre, novembre, décembre 2023

Dans l’ancien temps, on avait noté que la vie se déroulait suivant des phases directement reliées à l’âge du sujet. A notre époque, les études tout comme les observations réalisées à propos du comportement humain et de son développement psychologique ont mis en évidence un certain nombre de constantes. Ainsi il a été mis en évidence que tout long de la vie, un individu homme ou femme passe par des étapes que l’on peut dire charnières dans son évolution. Elles sont au nombre de trois.  

23-25 ans. On peut dire que c’est à cet âge que l’on termine la première partie de sa vie et que celle des véritables engagements dans le monde des adultes commence. En effet, jusqu’aux environs de 22-23 ans, le jeune adulte termine de recevoir son éducation. Il a vécu un certain nombre d’expériences en tous genres. Il découvre son autonomie et cherche à imposer de façon rationnelle et constante sa volonté. C’est dans cette période de la vie que la majorité des individus vont se stabiliser socialement tant sur le plan professionnel que familial. C’est le temps de la vie en couple, des mariages et des premiers enfants.

36-43 ans. C’est un moment qui se situe à peu près au milieu de la vie et qui depuis toujours a fait l’objet de nombreuses observations sous le thème de la « crise de la quarantaine ». En fait dans cette période de la vie, le sujet se trouve confronté à une sorte de malaise général par rapport à son existence. Il voudrait tout changer sans rien bouger ou casser et s’il le fait, il ne s’en sentira pas mieux. Il regarde son devenir avec la mémoire de ses erreurs ou de ses échecs et voudrait tout effacer pour mieux recommencer, mais il sait aussi que cela est impossible. Pour beaucoup de sujet en couple, cela se concrétise dans une relation extra conjugale qui lui donne la sensation de vivre à nouveau, mais généralement cela fait tout exploser sans pour autant résoudre le conflit intérieur que vit le sujet. C’est une période ou les séparations et les
divorces sont les plus nombreux.

60-62 ans. C’est une période de la vie où des changements majeurs vont généralement se manifester au niveau des activités personnelles et sociales. Le sujet prend conscient du temps qui passe et qui va atteindre un point de non-retour marqué par la mort. Suivant une expression populaire bien connue, l’avenir est en arrière de soi et non plus en avant. Dans la majorité des cas, c’est le temps de penser à une redéfinition de ses activités professionnelles, la retraite n’est pas loin et il faut s’organiser tout comme on a pu le faire en se donnant un plan de carrière dans le début de sa vie.

 

Extrait du livre  « 20 ans, 40 ans, 60 ans et la vie continue »

De Gérard CHARPENTIR PhD

LA « TOURISTA »

Chronique de juillet, août, septembre 2023

En cette période de voyages et de vacances vers les régions tropicales beaucoup de touristes et même des résidents vont être victimes de cette fameuse diarrhée du voyageur surnommée avec humour la « tourista ». Fort heureusement, cette une affection plus gênante que grave et habituellement rapidement éliminée, mais elle peut parfois persister assez longtemps et gâcher complètement des vacances ou un voyage. Il faut savoir que plusieurs facteurs font varier la possibilité d’être touché par la tourista :

-la modification des habitudes alimentaires,

-les antécédents de pathologie digestive,

-l’appartenance à une classe sociale où l’environnement est très contrôlé sur le plan de l’hygiène,

-ainsi que l’âge, car les enfants sont plus à risques que les adultes

-Il faut également considérer les régions visitées susceptibles d’augmenter la fréquence de ce syndrome. L’Amérique latine, l’Afrique et l’Asie du Sud-Est sont des zones à hauts risques et elles le sont encore plus quand il y a contact avec les populations visitées. Plus près de chez nous, il faut parler de ces immenses paquebots organisant des croisières. Ce sont de véritables petites villes flottantes pouvant atteindre plus de 3000 personnes et où des épidémies de tourista sont en nette progression depuis 2001.

La tourista est causée par un novovirus qui cause de la diarrhée, des vomissements et des crampes stomacales. La plupart des gens appellent ça une grippe intestinale mais c’est en réalité, un virus de gastroentérite. Ce virus est très contagieux et dans un espace clos comme par exemple un navire de croisière il se répand très rapidement. Il suffît de quelques virus au contact d’un objet contaminé et vous êtes atteint. C’est très rapide et cela peut commencer douze heures après le contact et durer toute une semaine.

En dehors des médicaments, il est donc fortement conseiller de respecter une hygiène stricte au niveau des mains et du corps et au niveau alimentaire de peler les fruits, d’éviter les crudités, de cuire les aliments à plus de 65°C et surtout de ne boire que des boissons encapsulées. Le traitement de la tourista est simple, car il est basé sur la réhydratation du sujet. Éviter d’en être la victime est tout aussi facile, car cela repose essentiellement sur l’hygiène alimentaire et celle des mains. Si vous partez en voyage, ou en croisière, soyez sûr de vous laver les mains très souvent. Si vous avez à toucher à des poignées de portes, ou n’importe quelles surfaces communes, n’allez surtout pas vous frotter les yeux, la bouche ou tout endroit sensible sans avoir auparavant lavé vos mains qui sont porteuses du virus quand il est présent dans votre environnement. C’est là le meilleur conseil que puissent vous donner les experts en santé et en hygiène pour vous éviter de ruiner vos vacances.

Sur ce, je vous dis à la prochaine fois en vous espérant heureux et en santé.

RÉUSSIR ! UN OBJECTIF PERMANENT

Chronique d’avril, mai et juin 2023

Consciemment ou inconsciemment, notre vie est motivée par le désir de « réussir dans la vie » ou encore de « réussir sa vie » suivant l’approche que l’on a de son devenir. Dans les deux cas l’objectif est de réussir, et l’on peut naturellement se poser la question de comment y parvenir? Voici quelques étapes toutes aussi importante les unes que le autres.

Déterminer un objectif

Si l’on se pose donc la fameuse question « Que faut-il faire pour réussir » on peut sans aucun doute dire, que la détermination d’un objectif ou même de plusieurs objectifs est la condition de base pour y arriver. Par exemple si l’on veut réussir ses vacances, il faut en premier définir cet objectif.

Faire un choix
Une fois son objectif déterminé, il y a une autre étape très importante à franchir, c’est celle où l’on doit faire des choix. C’est souvent la plus difficile pour la plupart des gens, car la vie est ainsi faite que les possibilités qu’elle nous présente sont sans limites. Ainsi si l’on veut partir en vacances, tout le monde sera d’accord pour dire que le choix est difficile tant la diversité des destinations offertes est importante. Mais, il faut faire un choix, c’est obligatoire si l’on veut véritablement prendre des vacances.

Passer à l’action
Quand l’objectif est déterminé et qu’un choix est effectué, il faut passer à l’action c’est à dire poser les gestes nécessaires pour réaliser ce que l’on veut faire. Comme par exemple aller dans une agence de voyages pour prendre ses billets et faire les réservations indispensables pour passer de bonnes vacances.

S’engager
Objectif, choix, action sont les trois premières étapes d’un processus simple pour réussir à atteindre son but. Il en existe cependant une dernière qui n’est pas la moindre c’est celle de l’engagement. En effet, le fait de prendre un billet d’avion ou autre, de prendre des réservations d’hôtel ou d’excursions engage le sujet à respecter certaines choses comme par exemple de prendre l’avion tel jour et à telle heure et de passer son séjour dans tel hôtel.

Cette progression en quatre étapes dans l’ordre qui a été donné, est sans aucun doute la clé de la réussite. J’insisterai finalement pour dire que la notion d’engagement est certainement celle qu’il faut le plus respecter. En effet, il ne faut pas oublier qu’un engagement doit normalement correspondre à un choix personnel et que nul autre que soi-même ne peut être rendu responsable de ce choix. Pour conclure, il est donc important, quel que soit le domaine concerné, de faire des choix de vie et ne jamais oublier que personne ne peut vous obliger de choisir telle chose plutôt qu’une autre.

ANORMALITÉ ET NORMALITÉ

Cas d’étude, Edgar CAYCE – Partie 1 de 3 – Janvier, février, mars 2023

Edgar CAYCE, vous connaissez? Cela se peut comme l’inverse est également du domaine du possible. Des dizaines et des dizaines de livres et d’articles ont été écrits sur lui. Cet américain originaire du Kentuky où il est né en 1877 et qui termina sa vie en 1945 en Virginie nous laisse plus de 57 ans après sa mort bien des interrogations à propos de son œuvre. On peut en effet parler d’œuvre dans le sens qu’il nous laisse un héritage qui ne peut que soulever des questions quant à ce qui peut être considéré comme normal ou anormal ou encore paranormal et pourquoi pas, éventuellement du domaine du surnaturel.

: ANORMALITÉ ET NORMALITÉ : ANORMALITÉ ET NORMALITÉ

Edgar Cayce du dire de tout le monde était un homme simple qui eu bien des difficultés surtout dans son jeune âge à comprendre et à assumer ses dons de visionnaire. Utilisons ce terme plutôt que celui de « voyant » ou « clairvoyant » qui bien souvent comporte une connotation négative. Tout jeune, il lisait la bible et le plaisir qu’il en retirait était plus grand pour lui que celui d’aller jouer avec les enfants de son âge. A 12 ans, il eu la vision d’un ange qui lui dit que ses vœux seraient exaucés. Bien que ses débuts scolaires ne furent pas brillants il rattrapa deux années de retard en appliquant une méthode d’apprentissage unique, méthode qui lui avait été indiquée par ce qu’il appellera plus tard la « Source ». En effet, pour apprendre ses leçons, il plaçait sa tête sur son livre, fermait ses yeux et obtenait une photographie de tout ce qu’il contenait! La question à l’époque souleva bien des interrogations et beaucoup dans son entourage immédiat, déclarèrent qu’il y avait « quelque chose qui ne tournait pas rond dans sa tête ». Mais les résultats étaient là, impossibles à contester. Il savait! Edgar avait alors 16 ans, il fut humilié par tous ces commentaires et quitta l’école pour aller travailler dans une ferme cultivant le tabac. Il voulait tout simplement être « normal ».  C’est à dire être comme tout le monde et ne pas vivre les railleries de ses amis parce qu’il n’était pas comme eux. Faut-il donc être comme les autres pour être respecté et aimé? Question éternelle et toujours d’actualité. Pendant cinq ans, Edgar rentra donc dans le « moule » il fut « normal », mais voilà, ce « don », ce « talent » je dirais plutôt ce « potentiel » qui était en lui pouvait-il rester lettre morte? L’histoire de sa vie prouva que Non. Sur le coup de 21 ans, Edgar perdit l’usage de sa voix! Les spécialistes du comportement humain, auront vite fait, moi le premier, à émettre un avis, un diagnostic qui sans aucun doute s’avérerait correcte dans le cadre d’une connaissance psychologiques où tout est « classé » par « catégories ». Les médecins de l’époque s’avouèrent incapables de traiter un tel problème… et pour cause… n’était-il pas du domaine de l’irrationnel? Edgar cependant ne s’avoua pas vaincu. Les hasards, si jamais ils existent, firent qu’il rencontra sur son chemin un hypnotiseur de foire qui donnait des spectacles. Ce dernier, célèbre inconnu, accepta d’hypnotiser Edgar qui fut alors capable de parler lors de ces séances, mais incapable de le faire après… n’est-il pas tentant de penser immédiatement au Docteur Charcot, à Freud, et à tous les travaux de ces derniers sur certains comportements … pourquoi pas… mais n’allons pas plus loin, une fois encore est-il important de catégoriser?

A SUIVRE EN AVRIL

L’ANGOISSE :  EST-ELLE GÉNÉTIQUE?

Chronique du quatrième trimestre 2022- Octobre, Novembre, Décembre

Plus la science avance dans ses recherches plus les découvertes permettent de mieux comprendre les fonctionnements de la vie en générale. Au niveau de l’être humain, il est de plus en plus mis en évidence que bien des comportements que l’on pensait uniquement d’ordre mental et psychologique ont des fondements organiques. De telles affirmations vont sans aucun doute permettre aux psychothérapeutes de proposer à leurs patients de nouvelles approches thérapeutiques.

C’est le cas pour ceux et celles qui souffrent de crise d’angoisse qui varient selon les individus et les moments, mais qui se définissent généralement comme suit :

Au niveau du ressenti: Peur, blocage, appréhension, incapacité à rester calme, troubles obsessionnels compulsifs, sensation de souffle coupé, d’étouffements, d’étranglement ou encore de fourmillements dans les pieds et les mains. Ainsi que des cauchemars récurrents.

Au niveau organique : Palpitations ou accélération du rythme cardiaque, transpiration, mains moites ou glacées, nausée ou gêne abdominale, bouffées de chaleur. Etc…

Ceci dit, des chercheurs de l’université de l’Ohio ont mis en évidence que le gène 5-HTT responsable de la régulation de la sérotonine (un neurotransmetteur), pourrait jouer un rôle lors du déclenchement d’une crise d’angoisse. Dans l’état actuel des recherches, il a été constaté que les personnes qui ont facilement une réaction d’angoisse ou de peur présentent toutes une variation de ce gène appelé « allèle L ». Cette variation génétique agit au niveau du cerveau bloquant le neurotransmetteur responsable de la bonne régulation de la sérotonine qui elle-même, avec d’autres facteurs participe au développement des troubles psychologiques souvent très complexes.

Sur ce, où que vous soyez, je vous souhaite d’être heureux et en bonne santé.

COMBATTRE LE STRESS, oui mais comment ?

Chronique du troisième trimestre 2022- Juillet, Août, Septembre

Le stress, un mot à consonnance anglaise qui nous vient tout droit de l’ancien français « destresse » se défini comme l’ensemble des réponses physiologiques et psychosomatiques d’un sujet aux pressions et contraintes provoquées par son environnement.

Ce mécanisme réactionnel qui est à différencier de l’anxiété peut être combattu tout simplement en éliminant la cause ou les conséquences de cette même cause, et il ne faut hésiter à rechercher de l’aide.

A la différence d’une thérapie dite classique issue de la psychanalyse freudienne qui a pour vocation de traiter le ou les causes, il existe des traitements qui s’intéressent essentiellement à supprimer ou à contrôler les conséquences de la cause qui provoque le stress. Le but n’étant pas de « comprendre la cause du problème pour l’éliminer », mais plutôt de « savoir comment compenser les effets négatifs de cette cause ». En voici trois exemples:

L’hypnose : Une technique qui plonge le sujet dans un état intermédiaire agréable de relaxation profonde et qui diminue rapidement l’impact des agents stressants. A partir de là, un travail peut se faire pour libérer les tensions face à une situation ou un blocage particulier.

La sophrologie : Une méthode directement inspirée du training autogène de Schultz basé sur la recherche de sensations de pesanteur et de perception du corps apportant une profonde détente qui associée à la pensée positive est très efficace contre le stress, car elle apprend à écouter son corps et à le maitriser.

La Manu-puncture : Une forme d’acupuncture sans aiguille qui se pratique avec la main et les doigts pour stimuler certains points d’énergie des méridiens et provoquer un soulagement des symptômes ponctuels ou chroniques dus au stress.

RIRE, UNE AUTO-THÉRAPIE ÉFFICACE

Chronique du second trimestre 2022 : Avril, Mai, Juin

Je vous propose de faire une petite expérience : elle consiste tout simplement à regarder l’expression des visages de personnes prises au hasard, à la descente d’un autobus, à la sortie du métro, dans une foule, le long d’un trottoir…. Que voyez-vous ? Généralement ce sont des visages fermés, éteints, soucieux, sans sourire et sans joie apparente. Dans bien d’autres pays que je ne veux pas identifier, mais qui bien souvent sont plus pauvres, plus démunis et où les gens sont eux aussi submergés par les obligations et les difficultés et parfois tout simplement le fait de survivre, on constate que les personnes n’ont pas perdu la joie de chanter et de partager les choses simples du quotidien et font de la vie de tous les jours un moment où le rire existe spontanément. Paradoxalement, dans les sociétés où la survie n’est pas en jeu et où l’on profite de nombreuses ressources et d’un confort incomparable, il semblerait que tout cela ait été oublié ou rejeté. On a en effet constaté que la majorité des gens ne rient plus. Comme s’ils considéraient le rire comme ridicule ou le propre de personnes immatures. Pour beaucoup, rire, c’est ne pas avoir les pieds sur terre et même faire preuve d’irresponsabilité. En un mot, rire aux éclats, ce n’est pas intelligent et cela manque même d’éducation !

On peut s’en douter, un tel comportement social a poussé les chercheurs à réaliser des recherches. Des études récentes en psychologie ont d’ailleurs démontré que les individus qui souriaient peu et qui ne riaient pas étaient des personnes qui étaient plus fréquemment victimes de maladies cardiaques ou encore de cancers, alors qu’à l’opposé celles qui savaient rire étaient moins sujettes à ces états pathologiques et récupéraient plus rapidement en cas de maladie. Tous les chercheurs et les professionnels de la santé tant physique que psychologique vous diront que le rire régularise nos humeurs et par conséquent notre santé en général. Le problème c’est qu’il est bien évident que l’on ne peut pas forcer quelqu’un à rire s’il n’en a pas envie. Alors quand on ne sait plus rire pour décompresser ou encore « lâcher son fou » et bien, on utilise d’autres moyens comme par exemple l’alcool et parfois même les drogues. Dans bien des cas, celui ou celle qui n’est plus capable de se défouler de façon naturelle devient « malade » et se « gèle l’esprit » avec des médicaments prescrits légalement. Bien triste constat!

Pour conclure, je vous donnerais bien un petit secret pour arriver à redonner à votre vie ce rire qui lui manque tant : commencez donc la journée en souriant, dès le matin, à la première personne que vous rencontrez. Ce peut-être votre conjoint, votre enfant, un collègue…ou tout simplement vous… dans le miroir!

Le rire, cela se pratique, cela se cultive, cela se développe. Il est le résultat d’une vision réaliste, mais positive et optimiste de notre devenir humain.

Sur ce, je vous dis à la prochaine en vous espérant heureux et en santé.

COMBATTRE LA DÉPRESSION

Chronique du premier trimestre 2022- Janvier, Février, Mars

En cette période de pandémie due au Corona virus 19 qui perdure depuis le début de l’année 2020 et qui touche tout le monde, il est souvent question de dépression.

Mais au fait, la dépression c’est quoi?

C’est avant tout une perturbation de la vie psychique affectant l’humeur de la
personne dans le sens de la mélancolie et de la tristesse.
Les
manifestations subjectives vont de la simple morosité ou de l’ennui, à la
véritable douleur morale du mélancolique. Elles s’accompagnent d’une anxiété
plus ou moins importante doublée d’un sentiment d’incapacité, d’inutilité et de
culpabilité. Il faut associer à ces états dépressifs, une diminution du tonus
musculaire et de l’énergie en général.

Combattre les dépressions graves

Ces formes de dépressions sont multiples, mais on peut cependant les classifier en
deux grandes catégories.

Les états dépressifs dits psychotiques correspondent aux formes les
plus sévères. La personne souffre d’un épuisement à la fois psychologique avec
des difficultés d’attention et de mémoire et d’autre part physique marqué par
une grande sensation de fatigue qui peut aboutir à une sorte d’inertie
totale.   Ces états peuvent engendrer des idées de suicide.

-Les états dépressifs dits névrotiques sont généralement occasionnels et
passagers. Ils sont souvent dits réactionnels car consécutifs aux difficultés
de la vie; deuil, surmenage, solitude, mauvais régime alimentaire, tensions,
etc. Ils présentent les signes déjà indiqués précédemment, mais les idées de
suicide sont peu fréquentes.

Bien évidemment, il existe des formes intermédiaires qui prennent place entre ces
deux genres, ou encore des dépressions reliées à des affections organiques.

Dans tous ces cas, une visite chez un spécialiste s’impose, car le sujet ne pourra
pas s’en sortir tout seul. Il faut savoir que généralement, la combinaison
d’une psychothérapie associée dans certains cas à une médication donne des
résultats satisfaisants.

Combattre les dépressions saisonnières

Si durant le mois de mars, vous êtes triste, mélancolique, tanné, fatigué, épuisé,
anxieux, déconcentré, que vous voulez tout lâcher, vous mettre dans un coin et
ne plus rien faire, que vous n’êtes plus être capable de supporter les autres
et leurs problèmes, que vous êtes de mauvaise humeur sans savoir pourquoi, que
vous en avez ras le bol, que vous avez les « bleus » le « cafard », pas le
moral, etc., dites-vous que vous faites partie du même club: celui des déprimés
saisonniers et que fort probablement vous en sortirez vainqueur avec l’arrivée
du printemps et parfois quelques rencontres avec un thérapeute.